jeudi 31 décembre 2015

EAU ET INFORMATION : molécules, signaux moléculaires et récepteurs



La spécificité de l'effet d'une substance (biomolécules comme les hormones, médicaments...) est basée sur l'interaction d'un principe actif (=LIGAND) avec sa (ou ses) cible(s) biologique(s) (=RÉCEPTEUR). 

Quelle est la nature de ce dialogue moléculaire ?

Le modèle "clef-serrure"

En 1894 Emil Fisher a proposé le modèle "clef-serrure" pour expliquer comment un substrat est reconnu par  le site actif d'une enzyme ou d'un récepteur membranaire par exemple. Cela nécessite que les "serrures" biologiques aient une stéréochimie précise.

 Une extension de ce modèle a été proposée par Daniel Koshland en 1958 par la théorie "de la conformation induite" afin de tenir compte des changements conformationnels durant la processus de reconnaissance entre le ligand et la cible

http://mapageweb.umontreal.ca/schmitza/Pr%E9sentation4.pdf 




Cette approche décrit très bien l'interaction stéréochimique entre un substrat et son récepteur, elle illustre, nous dirons en "aval", la réaction intermoléculaire entre un ligand et sa cible. Autrement dit, cette description permet de comprendre ce qui passe une fois que les deux "protagonistes" se sont reconnus et interagissent. Cependant,  elle n'explique pas "en amont" comment dans de grands volumes à l'échelle moléculaire et avec l'existence d'une grande diversité d'autres signaux, ces  deux "entités" sont guidées, l'une vers l'autre pour interagir par la suite. 

Jacques Benveniste (1998) résumait parfaitement cette interrogation fondamentale sur la nature du signal en biologie qui constitue toujours une "zone conceptuelle aveugle" majeure et capitale  :


« La vie dépend des signaux que les molécules échangent. Par exemple, quand on se met en colère, l’adrénaline « dit » à son récepteur, et à lui seul, de faire battre le cœur plus vite, de contracter les vaisseaux cutanés... Les mots « signal moléculaire » sont très fréquemment utilisés en biologie. Mais lorsque l’on demande aux biologistes les plus éminents quelle est la nature physique de ce « signal », ils restent les yeux ronds, ne comprenant même pas la question

La vérité, celle des faits, est très simple. Elle ne nécessite aucun « effondrement des mondes physique ou chimique ». Les molécules vibrent, on le sait depuis des décennies. Chaque atome de chaque molécule et chacune des liaisons chimiques, les « ponts » qui relient les atomes, émettent un ensemble de fréquences qui leur est propre. Ces fréquences spécifiques de molécules simples ou complexes sont détectées à des milliards d’années-lumière grâce à des radiotélescopes. Les biophysiciens les décrivent comme une caractéristique physique essentielle de la matière, mais les biologistes n’envisagent pas que des rayonnements EM (électromagnétiques) puissent jouer un rôle dans les fonctions moléculaires elles-mêmes. On ne trouvera les mots « fréquence » ou « signal » (au sens physique du terme) dans aucun traité de biologie, et encore moins « EM », cause, d’excommunication par le Saint-Office Scientifique du biologiste qui en ferait usage… »



La signalisation moléculaire

 Jacques Benveniste proposa un modèle alternatif de nature "électromagnétique" pour expliquer la signalisation moléculaire. Ainsi, un ligand (moléculaire ou ionique) générerait un champ électromagnétique qui servirait de guidage vers le récepteur idoine




A noter que cette théorie de reconnaissance électromagnétique entre un signal et son récepteur s'applique également en l'absence de substrat moléculaire (cas des hautes dilutions).  


 Le chercheur Paolo Bellavite illustre avec clarté dans une publication intitulée "High-dilution effects revisited. 2.Pharmacodynamic mechanisms", les différents modes possibles de communication dans les systèmes biologiques




Modèle hypothétique de divers moyens de communication biologique. (A) à gauche: les interactions classiques « récepteur-molécule », (B) au centre: l’interaction de résonance entre les nanodomaines d'eau et les récepteurs de la membrane cellulaire et/ou l’ADN, (C) à droite: la régulation biophysique de réponses des récepteurs

Ainsi, un signal moléculaire existerait sous trois formes possibles : 

1) moléculaire, 
2) "signature fréquentielle moléculaire électromagnétique spécifique" stockée dans les nanodomaines de cohérence de l'eau, 
3) "fréquence moléculaire spécifique"


http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1475491613000660 

 Quelques précisions sur les signaux non moléculaires :

(3) Traitement de l'hypersensibilité allergique par des fréquences spécifiques

Le biophysicien Cyril Smith (auteur du livre "L'homme électromagnétique", 1999) et le clinicien H.L. Monro ont publié dans les années 80, des travaux de désensibilisation sur des patients hyper allergiques à l'aide de fréquences de neutralisation. 

Une solution alternative à l'utilisation directe de ces fréquences consiste à imprégner l'activité chimique de ces fréquences dans de l'eau. Ceci se réalise en prenant une ampoule scellée contenant de l'eau (ou de l'eau salée) provenant d'une source que le patient tolère et en l'exposant quelques minutes à un champ magnétique alternatif possédant l'une des fréquences de neutralisation propres à ce patient.

Références :

http://www.teslabel.be/archives/sensibil.htm  

Smith C.W., Choy R.Y.S., Monro H.L., (1989) "The Diagnosis and Therapy of Electrical Hypersensitivities" Clin. Ecol. 6 (4) : 119-128. 

(2) Mécanisme hypothétique d'action des hautes dilutions 

Dans l'hypothèse de "la signature électromagnétique moléculaire" captée par les domaines de cohérence de l'eau (http://lanaturedeleau.blogspot.fr/2013/09/eau-et-information-2.html), le mécanisme d'action de hautes dilutions d'un principe actif moléculaire pourrait s'illustrer ainsi : 




 * * *

Effets moléculaires versus signatures fréquentielles

Le chercheur John Buters et la société Nativis ont développé une technique pour enregistrer les signatures électromagnétiques de différentes molécules afin de les utiliser pour leurs effets biologiques dans différentes expérimentations cliniques. Leur argumentaire est le suivant : « Chaque molécule a un potentiel électrostatique unique et produit un signal singulier sous forme d’une énergie associée à une radiofréquence spécifique (Radio Frequency Energy). Celle-ci  est captée par un détecteur très sensible de champs magnétiques appelé SQUID, associé à différents bruits blancs…»

Voici deux exemples expérimentaux de leurs travaux :

a) On greffe des tumeurs sur des lots de souris avant de les traiter par une substance anticancéreuse (antimitotique), le Taxol ou par la signature fréquentielle de cette molécule. On mesure le poids des tumeurs des différents groupes et l'on constate que la régression tumorale est quasi équivalente entre le groupe traité au taxol moléculaire et celui auquel on a administré la "signature taxol". Le "véhicule" est du liquide physiologique qui sert de référence (action neutre).





b)  On traite différents lots de jeunes pousses de pois avec un (trop) célèbre herbicide; le "Round up" ou avec son signal. Nous constatons que l'inhibition de la pousse de ces végétaux est très proche en comparant le groupe traité au "Round up" et celui vaporisé par le "signal Round up".




NB : Les thématiques de cet article sont développées dans ma conférence sur "Les mystères de l'eau". Contactez-moi si vous souhaitez la programmer...

A suivre ...