samedi 14 septembre 2013

EAU ET INFORMATION (Hautes dilutions : mythes et réalités)

L’eau qui représente 99% des molécules de notre organisme a notamment pour rôle vraisemblable de transporter les informations d’origine extérieure et intérieure.


Ce premier article sur les bases théoriques scientifiques de l'homéopathie initie le dossier « Eau et information » dont le but essentiel est de faire prendre conscience de l’importance et de la singularité vitale de l’eau.

Cette évidence n’est qu’apparente car au-delà de l’idée répandue que « l’eau, c’est la vie », il existe paradoxalement dans tous les manuels scolaires et universitaires de biologie à destination des biologistes, médecins, naturopathes… un immense et incroyable déni des rôles primordiaux  de cette substance dans les processus du vivant

« En milieu vivant ou en solution diluée, tout se fait par l’intermédiaire de l’eau. Nos instruments de mesure ne « voient » les phénomènes qu’à travers l’eau modifiée par les solutés ou par les champs électromagnétiques extérieurs ».

Source : J.Országh, L’eau en tant que système rédox.
In « Sciences du Vivant », (1991) vol. 2. 

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Hautes dilutions: mythes et réalités


Prof. Marc HENRY, Université de Strasbourg, 4, Rue Blaise Pascal, 67070 Strasbourg. e-mail: henry@unistra.fr

Toute l’idée de la doctrine homéopathique repose sur le principe, «Similia Similibus 
Curantur...», énoncé dès 1810 par le médecin Samuel Hahneman (1755-1843) dans son «Organon der Heilkunst». Pour appliquer ce principe à des produits extrêmement toxiques,  voire mortels, il est impératif de diluer le principe actif jusqu’à sa disparition totale. 

Hahneman avait aussi remarqué que secouer violemment les solutions entre chaque dilution  améliorait considérablement l’effet thérapeutique. Enfin, grâce aux travaux du biologiste  Jacques Benveniste (1935-2004), on sait que l’action homéopathique disparaît si l’on  remplace la succussion par un traitement aux ultrasons. Ce chercheur avait aussi noté qu’il  ne fallait pas congeler les solutions ni les chauffer au-delà de 70°C. On sait aussi qu’il est  indispensable que de l’oxygène soit présent dans l’atmosphère entourant les solutions et  que les champs magnétiques doivent être bannis de l’environnement immédiat. Réduire le problème que pose l’homéopathie à la sagacité scientifique au franchissement de la barrière  d’Avogadro vers 12 CH est donc extrêmement réducteur et dénote chez celui qui invoque l’existence cette barrière une profonde ignorance de ce qu’est réellement l’homéopathie. 

Une bonne théorie de l’action homéopathique doit non seulement résoudre le problème  soulevé par la barrière d’Avogadro mais également prendre en compte tous les aspects  précédemment énumérés. Pour être crédible, la théorie doit également se situer dans le cadre de la science actuelle et non invoquer des lois qui seront découvertes dans le futur. 

Juste avant sa mort, Jacques Benveniste avait compris que la clé du puzzle se trouvait dans  les relations étroites qu’entretenaient l’eau et l’électromagnétisme. Comprendre la sensibilité de l’eau aux champs électromagnétiques devait automatiquement résoudre le problème de la barrière d’Avogadro. Par un clin d’œil assez amusant de l’histoire, il se trouve que la  réponse théorique à toutes les questions posées par l’homéopathie fut publiée la même année [1] que l’article [2] qui allait obliger Jacques Benveniste à mettre un terme définitif à ses activités de recherches académiques. Très récemment, une version «open access» moins technique prédisant l’existence de domaines de cohérences d’origine quantique responsables de la structure spatio-temporelle de l’eau liquide a été publiée [3].

L’idée consiste à traiter dans un même formalisme basé sur la théorie quantique de champs l’eau et le rayonnement électromagnétique associé aux fluctuations de la densité de charge au niveau des liaisons hydrogène. Dans le cadre de ce couplage fort entre matière et rayonnement, diluer la matière revient à concentrer le rayonnement dans le vide physique aqueux, c’est à dire renforcer tout effet thérapeutique impliquant une fréquence de résonance caractéristique. La barrière d’Avogadro ne s’appliquant ni rayonnement ni au vide, l’objection classique des sceptiques de l’homéopathie n’a plus lieu d’être et il convient donc de réhabiliter cette approche thérapeutique qui a fait depuis près de deux siècles les preuves de son efficacité et de son faible coût pour la collectivité.
Références

[1] E. Del Giudice, G. Preparata & G. Vitiello, «Water as a free electric dipole laser», Phys. Rev. Lett., 61 (1988) 1085-1088.
[2] E. Dayenas, F. Beauvais, J. Amara, M. Oberbaum, B. Robinzon, A. Miadonna, A. 
Tedeschi, B. Pomeranz, P. Fortner, P. Belon, J. Sainte-Laudy, B. Poitevin & J. Benveniste, «Human basophil degranulation triggered by very dilute antiserum against IgE», Nature, 333 (1988) 816-818.
[3] I. Bono, E. Del Giudice, L. Gamberale & M. Henry, «Emergence of the coherent structure of liquid water», Water, 4 (2012) 510-532. 


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 Un DVD de la conférence de Marc Henry sur ce passionnant sujet a été réalisé par Rodolphe Forget aux Journées Toulousaines de l'Eau le vendredi 6 septembre 2013


http://eauseanceilive.blogspot.fr/2013/09/les-hautes-dilutions-mythes-realites.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed:+EauSanceIlive+%28EAU:+S%C3%A9ance+iLive!%29

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Vidéo "Hautes dilutions,: mythes et réalités" Marc Henry, 4 mai Dijon

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