L’eau qui représente 99% des molécules de notre
organisme a notamment pour rôle vraisemblable de transporter les informations d’origine
extérieure et intérieure.
Ce premier article sur les bases théoriques scientifiques de l'homéopathie initie le dossier « Eau et
information » dont le but essentiel est de faire prendre conscience de l’importance
et de la singularité vitale de l’eau.
Cette évidence n’est qu’apparente car au-delà de l’idée
répandue que « l’eau, c’est la vie », il existe paradoxalement dans
tous les manuels scolaires et universitaires de biologie à destination des
biologistes, médecins, naturopathes… un immense et incroyable déni des rôles
primordiaux de cette substance dans les
processus du vivant
« En milieu vivant ou en solution diluée, tout se fait par
l’intermédiaire de l’eau. Nos instruments de mesure ne « voient »
les phénomènes qu’à travers l’eau modifiée par les solutés ou par les
champs électromagnétiques extérieurs ».
Source : J.Országh, L’eau en tant que système rédox.
In « Sciences du Vivant », (1991) vol. 2.
# # #
Hautes dilutions: mythes et réalités
Prof. Marc HENRY, Université de Strasbourg, 4, Rue Blaise Pascal, 67070
Strasbourg. e-mail: henry@unistra.fr
Toute l’idée de la doctrine homéopathique repose sur
le principe, «Similia Similibus
Curantur...», énoncé dès 1810 par le médecin Samuel
Hahneman (1755-1843) dans son «Organon der Heilkunst». Pour appliquer ce
principe à des produits extrêmement toxiques, voire mortels,
il est impératif de diluer le principe actif jusqu’à sa disparition totale.
Hahneman avait aussi remarqué que secouer violemment
les solutions entre chaque dilution améliorait considérablement l’effet
thérapeutique. Enfin, grâce aux travaux du biologiste Jacques Benveniste
(1935-2004), on sait que l’action homéopathique disparaît si l’on remplace la
succussion par un traitement aux ultrasons. Ce chercheur avait aussi noté
qu’il ne fallait pas congeler les solutions ni les chauffer au-delà de 70°C. On
sait aussi qu’il est indispensable que de l’oxygène soit présent dans
l’atmosphère entourant les solutions et que les champs magnétiques doivent
être bannis de l’environnement immédiat. Réduire le problème que pose
l’homéopathie à la sagacité scientifique au franchissement de la barrière d’Avogadro vers
12 CH est donc extrêmement réducteur et dénote chez celui qui invoque l’existence
cette barrière une profonde ignorance de ce qu’est réellement
l’homéopathie.
Une bonne théorie de l’action homéopathique doit non
seulement résoudre le problème soulevé par la barrière d’Avogadro
mais également prendre en compte tous les aspects précédemment
énumérés. Pour être crédible, la théorie doit également se situer dans le cadre
de la science actuelle et non invoquer des lois qui seront découvertes dans le
futur.
Juste avant sa mort, Jacques Benveniste avait compris
que la clé du puzzle se trouvait dans les relations étroites
qu’entretenaient l’eau et l’électromagnétisme. Comprendre la sensibilité de
l’eau aux champs électromagnétiques devait automatiquement résoudre le problème
de la barrière d’Avogadro. Par un clin d’œil assez amusant de l’histoire,
il se trouve que la réponse théorique à toutes les questions posées par l’homéopathie fut
publiée la même année [1] que l’article [2] qui allait obliger Jacques
Benveniste à mettre un terme définitif à ses activités de recherches
académiques. Très récemment, une version «open access» moins technique
prédisant l’existence de domaines de cohérences d’origine quantique responsables
de la structure spatio-temporelle de l’eau liquide a été publiée [3].
L’idée consiste à traiter dans un même formalisme
basé sur la théorie quantique de champs l’eau et le rayonnement
électromagnétique associé aux fluctuations de la densité de charge au niveau
des liaisons hydrogène. Dans le cadre de ce couplage fort entre matière
et rayonnement, diluer la matière revient à concentrer le rayonnement dans
le vide physique aqueux, c’est à dire renforcer tout effet thérapeutique
impliquant une fréquence de résonance caractéristique. La barrière
d’Avogadro ne s’appliquant ni rayonnement ni au vide, l’objection
classique des sceptiques de l’homéopathie n’a plus lieu d’être et il
convient donc de réhabiliter cette approche thérapeutique qui a fait
depuis près de deux siècles les preuves de son efficacité et de son faible
coût pour la collectivité.
Références
[1] E. Del Giudice, G. Preparata & G. Vitiello,
«Water as a free electric dipole laser», Phys. Rev. Lett., 61 (1988)
1085-1088.
[2] E. Dayenas, F. Beauvais, J. Amara, M. Oberbaum, B.
Robinzon, A. Miadonna, A.
Tedeschi, B. Pomeranz, P. Fortner, P. Belon, J.
Sainte-Laudy, B. Poitevin & J. Benveniste, «Human basophil
degranulation triggered by very dilute antiserum against IgE», Nature, 333 (1988) 816-818.
[3] I. Bono, E. Del Giudice, L. Gamberale & M.
Henry, «Emergence of the coherent structure of liquid water», Water, 4
(2012) 510-532.
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Un DVD de la conférence de Marc Henry sur ce passionnant sujet a été réalisé par Rodolphe Forget aux Journées Toulousaines de l'Eau le vendredi 6 septembre 2013
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Vidéo "Hautes dilutions,: mythes et réalités" Marc Henry, 4 mai Dijon
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